jeudi 17 décembre 2020

La culpabilité

La culpabilité, c’est de l’angoisse déguisée. La culpabilité, c’est quand tu manges un gros burger et une poutine alors que tu sais que c'est pas bon pour toi. C’est quand tu prends la décision de ne pas aller faire ta ride de vélo alors qu’il faut bouger. Parfois c’est parce que t’es conscient que tu fais quelque chose de mal. C’est ce sentiment qui, souvent, te protège contre des gestes que tu ne veux pas poser. La culpabilité, des fois, c’est parce qu’il est trop tard.
Yan.

                                                             

samedi 12 décembre 2020

Un drôle de temps festif ?

Cette année, pas de party, pas de rassemblement, pas de gros souper, pas tout à fait. Je reste quand même chanceux, j’aurai un gros souper, merci à la parenté pour les bons plats préparés. Je n’échappe pas à la tradition des biscuits, concoctés par une bonne amie. Un apéro avec la famille ? Bien certainement, merci à la technologie des rencontres vidéo. Ce fut une drôle d’année, qui n’a pas si bien été, mais faut resté accroché et continuer d’espérer, qu’un jour, ce sera terminé.
Yan.



mercredi 2 décembre 2020

Le problème c’est la connaissance et les règles plates ?

Un monde de questions et parfois de réponses. La certitude dans certaines circonstances, gage d’erreur et de grande ignorance. La science, la volonté de prouver, constamment mises à mal. La recherche d’information, la désinformation, les sources, tout n’est pas blanc? Tout n’est pas noir? Tout n’est peut-être pas gris. Je veux bien croire, je veux des preuves, les extra terrestres nous ont bien eu. Savoir c’est peut-être ignorer, parce qu’une chose dont je suis certain de savoir, c’est que je ne sais rien. 

Enfin, je ne cherche pas à savoir qui a raison ou qui a tort, je demande juste un peu de respect pour ceux qui, peut-être un jour s’occuperont de vous et votre famille. Les règles sont plates mais elles sont là.
Yan.


vendredi 27 novembre 2020

Macabre, l'album.

“Carnival of killers“. Ce sont des comptines, des histoires vrais ? Des fous, des tueurs, un festival de chansons ensanglantées qui, curieusement, sont drôles à écouter. Un groupe métal qui vraiment, ne se prend pas au sérieux. Le drame de la folie des hommes, les univers lugubres du meurtre, l’ambiance d’un carnaval à l’opposé du festif. Un très bon album qui me rappel que la musique vit encore et toujours en moi. Bon Délire !
Yan.


                                                 

jeudi 19 novembre 2020

Seul en silence.

Parce que les événements font que je me suis fait discret. Parce que je suis un solitaire. Les amis, même si la distance, la proximité. Je suis un homme de peu de mots mais vous me comprenez. Je me fais souvent oublier, mais vous vous rappelez. Sans être ensemble, je vous garde avec moi. Mais la, maintenant, plus que jamais, je me sens seul. Sans rien dire, j'ai besoin de m'exprimer.
Yan.



jeudi 12 novembre 2020

Ce jour de trop.

Le jour où tu aurais dû rester chez toi. C’est la journée où la fatigue t’a dépassé. C’est ce moment où tu réalises que tu dérapes, que tu as déjà perdu le contrôle. Ta respiration est difficile, tes pensées fuient dans toutes les mauvaises directions. L’angoisse a remporté une manche, celle d’une guerre perdue d’avance. Bien sûr, ta concentration n’est pas au rendez vous et tout ce que tu peux espérer, c’est que ça va passer... mais. Ce n’est plus un jour, c’est ce jour de trop.
Yan.

Fermer les yeux pour fuir, une solution trop temporaire


samedi 31 octobre 2020

Maison de bonbons.

Mais où elle est cette maison de bonbons ? Suis-je dans un cauchemar ? Un ange regarde à la fenêtre, il n’y a personne, il n’y a plus rien. Seulement le souvenir d’un passé qui nous ignore, que je ne connais pas. En cette année particulière, les portes s’effacent, les monstres guettent, le rêve sucré d’un jour meilleur est sur le pas de la porte. L’horreur d’une soirée festive est ternie par le spectre abstrait qui, depuis trop longtemps maintenant, hante nos chaumières. Mais elle est où cette maison de bonbons ?
Yan.




dimanche 25 octobre 2020

Du bonbon coloré !

J’ai reçu un présent. Je me suis dit, que de belles couleurs, j’ai trop hâte de connaître les saveurs. Mais avant-tout, une photo. Je peux quand même en prendre un, rien n’y paraîtra. Hmmm le sucre sur mon palais me fait tant d’effet... un autre. Avant même que je m’en rende compte les couleurs ont disparues.
Yan.



dimanche 11 octobre 2020

Encore un disque !

C’est toujours plaisant d’entendre de nouvelles harmonies. Les rythmes assassins incrustés dans les rayons du vinyle, les symphonies dégantées expulsées des enceintes. J’en veux plus ; plus de chansons, plus de mélodies, plus de rythmes. Après toutes ces années enracinées dans la musique, il est satisfaisant de réaliser que je peux encore vivre la surprise et le plaisir d’un nouvel album. Bon Délire !
Yan.

                                                

vendredi 2 octobre 2020

En attendant les amis, le silence.

 Je regarde devant rien, l’espace est vide, ils ont quitté. La vie déferle sous nos yeux, malgré les interruptions, nous vieillissons. Ce besoin de parler s’est absenté. En fait, je déteste parler. Mais savoir que je ne suis pas seul pour passer ces moments qui, parfois sont stressants, c’est rassurant. Réaliser, que le moment venu, je peux compter sur vous, c’est suffisant. En silence et confiné, j’attends patiemment de pouvoir vous revoir et m’apercevoir que, mis à part le temps, rien a changé.
Yan.



mercredi 23 septembre 2020

Le meilleur moment

Le meilleur moment, c’est celui où mes yeux se sont perdus dans les tiens. C’est le soleil qui se lève et qui nous réchauffe en cette journée fraiche et venteuse. C’est être au bout du monde avec la meilleure au monde. C’est aussi me retrouver les souliers mouillés par la vague qui m’a surpris pendant le meilleur moment.

Yan.



mardi 1 septembre 2020

Dans ma tête j’ai oublié.

Parce que mon corps me le signifie, je devrais m’en rappeler, mais j’ai oublié. Parce que le matin le lever démarre lentement. Parce que le soir le lit m’appelle plus rapidement. Malgré tout j’ai encore envie de me dépasser, d’aller plus vite. Encore aujourd’hui, je veux pas aller me coucher quand c’est le temps. Dans ma tête, vous l’aurez compris, j’ai oublié de vieillir. Je reste pour toujours l’éternel adolescent, avec mes rêves, mes passions, mes folies. Mon corps me dit parfois de ralentir mais ma tête continue de me sentir capable de dépassement. Je doit malgré tout rester prudent... “Ah pis non !“

Yan.





dimanche 16 août 2020

Remède grand-mère ou scientifique de salon qui ne tourne pas rond ?

Le meilleur remède contre le rhume... ne pas l’attraper. La seule solution contre la migraine, la graine. Parfois donner dans l’évidence, dans la facilité, c’est compliqué. Mourir c’est l’ignorance... quand t’es mort, tu l’ignores. Quand on voit le bon côté des choses, c’est quelle côté? La fosse septique, est elle incrédule ? Plein de questions idiotes sans réponses idiotes. Plein d’affirmations si connes que même l’évidence me semble abstraite. 

Je suis attiré par l’insensé, par la contrariété, prendre aux mots, rendre les maux. Je délire, j’ai perdu le nord, la boussole ne tourne pas rond est ce qu’elle tourne carré? Est qu’elle tourne ?

Yan.



mardi 4 août 2020

Un peu de positif.

Un peu de beau dans ces journées pluvieuses. Rester simple, effacer les questions, les réflexions, sans jugement, regarder devant. Un peu de paix pour tous, pour ceux qui hésitent, qui ne savent plus quoi penser. Un peu de bonheur à tous les angoissés, à ceux qui cherchent à respirer. Le temps, ne s'arrête jamais mais moi, je m'arrête et me dis: “je vais m'en sortir et vous aussi“.
Yan.



mercredi 22 juillet 2020

Je vous emmerde les ange gardiens.

Anges gardiens de la santé, anges déchus, je vous emmerde. Le citoyen, celui qui a rien à foutre des virus. Cet individu qui vous dit merci et qui, du revers de la main, balaie tous les outils connus pour se protéger lui et les siens. En public, sans masque (moins maintenant c’est la loi), il ne respecte pas la distance, refuse de se laver les mains et crie à ses droits, ses libertés (individuels). 
Oh anges perdus, je vous emmerde particulièrement parce que oui, parfois, c’est toi que je croisais sans masque. Oh ange défait, la société t’abandonne, l’individualité prend racine au nom de l’égoïsme et de je ne sais quelle connaissance.
Oh ange trahi, je t’emmerde. 
Yan.

dimanche 12 juillet 2020

Je reste sidéré.

Un apprentissage sans question, c’est de la désinformation. De ce fait, la covid n’est plus un virus, se soigne aux boissons chaudes et la terre est plate.  Les sources sont taris et la science abrutie. De ce fait, la terre est à nouveau le centre de l’univers et la pollution une bien drôle d’invention. Je m’étonne encore d’apprendre que les vaccins sont conspirations. Je suis séduis à l’idée d’avoir une puce électronique et de me faire contrôler. En attendant, je vérifie mes sources et je reste sidéré de voir circuler tant de désinformations, d'illusions.
Yan.

dimanche 28 juin 2020

Mes couchers de soleil.


De la fenêtre j’aperçois ce coucher de soleil. Une magnifique lumière qui éblouie l’horizon. D’un jour à l’autre ces fins de journée changent et la lumière me surprend. Je le reconnais, ce ne sont pas les montagnes de Charlevoix ou encore la mer de la Gaspésie, mais il m’en faut peu pour apprécier la beauté que la nature m’offre. Je suis chanceux de ces moments de mon quotidien et je les partage avec vous aujourd’hui.
Yan.
 Pour plus de photo cliquez ce lien : Coucher de soleil

samedi 20 juin 2020

Une histoire nature... pour de vrai.


Je suis dans les sentiers du parc de la Gatineau, le temps est super, même si un peu chaud. Ça fait à peine 10 km que je roule et la nature, même si elle défile à vitesse grand V, m’émerveille. J’ai croisé quelques marcheurs, mais sans plus. Le parc est à moi... Euh, pas tout à fait, la nature me ramène rapidement à l’ordre. Je descends un sentier et j’aperçois pas trop loin dans le bois; mais qu’est-ce? Deux chiens qui se courent après? Wow ça approche rapidement, les maîtres ne doivent pas être très loin ? Et la je suis à 5 pieds d’eux. CINQ PIEDS ! Quoi? Non ? Ça se peut pas, je suis pris, c’est la fin ? Un petit et sa mère, vous l’aurez compris, ce ne sont pas des chiens. Je suis à 5 pieds de 2 ours qui, heureusement pour moi, semblent ne pas vouloir me voir et passent devant moi dans une course ahurissante. Au moment de la réalisation, mon cerveau a fait: Wow des ours ! Quoi, des ours! Sauve qui peut, des ours ! J’ai eu toute une frousse mais heureusement peut être qu’eux aussi et ils sont partis.
Yan.

dimanche 14 juin 2020

Le plateau sucré.


Un plateau de bonbons pour ma dent sucrée. Un plateau coloré pour ma dentiste adorée. Je me goinfre de ces délectables friandises. Je sens le sang s’exciter, le contrôle de ma tranquillité s’égarer, mes sens s’éveillent, se surveillent, je tremble ! Les idées se bousculent, les mots se mélangent, ma langue se fourche c’est étrange. “Overdose“ de sucre, je suis hypnotisé et je ne sais m’arrêter. Les joues colorées, le sucre est passé, je suis las de cet enivrement, je dois me reposer.
Yan.


mercredi 3 juin 2020

Allergie à l'imbécile.

Plutôt allergique à l'imbécilité, le nez et les yeux me piquent. Quand je vois les foules se ruer dans les magasins et se déchirer pour un bout de papier ou encore pour une boucher de viande, je dis merci. Je dis merci à la nature de faire en sorte que l'être humain ait une date de péremption et à l'image des produits qu'il crée, l'obsolescence est contrôlée. Je vois les caisses d'eau sortir à grands flots. Aujourd'hui “fuck“ l'environnement, un virus que nous avons libéré affecte notre jugement. À quand les virus qui cibleront les sans génie (je sais c'est un jugement arbitraire) ?
Yan.

dimanche 10 mai 2020

Au gré des saisons, mais pas ce printemps.


Parce que la crise, la photo paysage printemps doit attendre. Je dois tenir mon esprit occupé, mais je reste mêlé. Les couleurs pour distraire mes pensées, je me tiens la tête éveillée. Je dois rester alerte, je dois maintenir le cap. J’ai besoin de m’évader je ne peux m'arrêter de bouger. Je suis confiné, brisé, mais à vos yeux je reste coloré. Je suis mélangé, de la situation je ne sais plus quoi penser.
Yan.

dimanche 3 mai 2020

Un drôle de printemps.

Printemps confinement, la nature ne s’est pas arrêtée pour autant. La beauté du printemps se révèle à qui sait prendre le temps. La vie si fragile, prend un sens différent en ces temps de peur et d’éloignement. Printemps confinement, la terre tournera alors que l’humanité sera encore ébranlée.
Yan.



dimanche 26 avril 2020

Vénus, si loin de ma réalité.

Dans ma nuit, tu brilles au soleil. Tu me rappelles en ces temps absents, que bien que le monde soit grand, il est aussi petit. Je te connais sans t'avoir jamais visité, je te vois si loin de ma réalité. J'aime à penser que tu brilles pour moi, pour me rappeler que je suis. Même si rien n’est comme avant, que rien n’est évident, tu restes accroché et gardes tes distances. Pendant ce temps, je me taire dans mon univers intérieur en attendant et en espérant que bientôt, le monde sera meilleur.
Yan.

jeudi 16 avril 2020

Montée de lait automobile en quelques phrases.

Céder ou pas céder, ils sont possédés. Le feu de signalisation, n’est pas une option, c’est une loi, une obligation, ça me brulait de vous le dire. La voie de gauche, c’est pour dépasser, une ligne pleine, change pas de voie t’as pas le droit. La fameuse lumière rouge… Sur ton véhicule elle nous signifie que t’arrête, sur le feux de circulation c’est la même chose… ARRÊTE ! Le trafic, quand bien même tu me colles au cul, j’irai pas plus vite je suis pris comme toi dans le trafic. Quand tu essais discrètement de te regarder les cuisses en conduisant, penses-tu sincèrement qu’on le sait pas que tu utilises ton cellulaire. Ils sont possédés, ils refusent de céder.
Yan.

dimanche 22 mars 2020

Même si tu me tournes le dos.

En ces temps d’angoisse tu m’oublies, je me méfie. Mes inquiétudes montent et ta foi en l’humanité s’estompe. Même si tu me tournes le dos, je reste l’ombre de moi même. La confiance réduite, l’estime amoindrie et moi, tu me tournes le dos. Confiné dans mes appartements je voudrais tant pouvoir te regarder et me dire : « je suis fier de ce que nous avons accompli» mais moi, tu n’y crois plus. L’espoir n’est peut être pas mort, mais retourne toi et regarde en avant.
Yan.

mardi 17 mars 2020

Détente musicale, je me suis encore trompé ?

Après une grosse journée de travail, un petit moment à moi. Je sors un album de “Sumac“ car j'ai vraiment envie d'écouter une chanson en particulier. Je n'ai pas terminé le premier coté (oui j'écoute encore des vinyles) et je réalise que j'ai choisi le mauvais album. C'est clair que la vie me passe un message: “Écoute 2 albums“ ! Donc, j'écoute 2 albums et c'est vraiment bon ! Que c'est pas facile la vie.
Yan.

                                             


lundi 9 mars 2020

L’aventure d’un service professionnel… ou pas.

Le ridicule ne tue pas, il parle ! Aujourd’hui, mon écran de travail se meurt. La lumière s’estompe, les images se fondent. Et c’est à ce moment que le ridicule se met à me parler. « Tu dois faire une demande via le site du support » ! Je viens de t’expliquer que je ne vois plus rien à l’écran. Ma stupéfaction n’arrive pas à bout de ta piètre réflexion. Heureusement, le ridicule ne tue pas.
Yan.


jeudi 20 février 2020

Le jeu.

Le jeu de réflexion qui éveille les esprits ou celui du plaisir pur, que franchement, j’apprécie. Le jeu de la mise en forme, une façon de rendre l’utile à l’agréable. Aujourd’hui, j’ai joué, au grand air j’ai gelé. Le soleil s’amusait avec le vent, j’ai malgré tout apprécié le temps. Les jouets ont changé, mon cœur d’enfant est resté. Il n’y a pas d’âge pour le jeu, donc jeunes et moins jeunes à vos marques, prêt, jouez !
P.S. Le jeu c’est aussi pour les vieux, mais à quel âge devient-on vieux ? Encore des question...
Yan.


mardi 11 février 2020

Amaryllis

Renaître de ses cendres, ce que j’aurais cru éteint crût à une vitesse que je n’aurais imaginé. Elle s’élève d’une splendeur presque irréelle. Écarlate, je suis hypnotisé par ce rouge passionné. La nature sait nous montrer sa force, mais aussi sa beauté que je vous présente aujourd’hui.
Yan.



jeudi 23 janvier 2020

La barrière.

C’est surprenant, c’est inattendu et ça remet en doute. Rebrousser chemin ou continuer, faut arrêter, faut y penser. Observer le changement, les habitudes sont modifiées, c’est déroutant. Mais que se passe t-il ? Combien de temps avant le contrevenant, pour qui les seules barrières, sont celles que l’on s’impose.
Yan.


vendredi 10 janvier 2020

Comme si demain n’existait pas.

Comme si la vie après moi disparaissait. Cette vie, où l'on m’a dit de profiter de chaque moment, de ne pas avoir de regret, d’agir comme s’il n’y avait pas de lendemain. Mais au fond chaque jour est l’espoir d’un lendemain. C’est la planche à dessin de projets, d’idées, de rêves. C’est la création de l’avenir sans égard au présent. C’est la chance d’oublier le passé et de forger d’autres grands moments. C’est tout aussi utopique de vouloir vivre sans lendemain que d’espérer que demain existera toujours. Mais c’est humain de vouloir demain, de vivre le déni d’une fin, comme si la vie après moi disparaissait... Demain existe.
Yan.