mercredi 27 mars 2019

Un plan qui frappe mal.

C’est un plan qui frappe mal. Ce n’est pas un plan, c’est un constat, une réalité, une fin. Moi qui croyais pouvoir vous garder tout le temps. C’est une douleur difficile, peut-être un peu égoïste. Aujourd’hui je m’inquiète… Oui je m’inquiète car je réalise pleinement que la vie est faite ainsi.
Yan.

                                                                                     


samedi 16 mars 2019

Parfois c’est lourd, c’est long, mais je comprends rien.


Je comprends pu le sens de la vie. Travailler pour de l’argent, pour consommer, pour réaliser, trop tard, que l’on fait tout ça pour rien. Pour des biens qui nous apportent, rien. Pour des voyages que même les souvenirs ne suivront pas la fin. Je suis un matérialiste compulsif qui n’achète rien… ou presque. Mais quand j’achète, je n’éprouve aucun plaisir… que des regrets. Aucune richesse monétaire ou matériel ne pourra suivre la fin. Aucun souvenir, aucune photo, aucun disque, aucun vélo, une maison, un auto, pas de chien, les amis, les amours, les liens crées. Je remplis mon compte à perdre mon temps devant un écran, à démêler un monde mêlé, je me sens inutile, des fois je me sens vide, je vieillis, le temps passe, je vous vois courir pour la retraite alors que j’aspire à arrêter le temps… celui que je perds devant mon écran, dans un bureau mal aéré, pour gagner, je veux dire, purger ma peine, celle d’une vie que je comprends pu le sens. Si vous avez pas tout compris, c’est pas grave, parce que moi non plus.
Yan.

vendredi 1 mars 2019

Loin ? Pas si loin.

Loin d’être perdu, nous étions loin. Loin des tracas, des angoisses du quotidien. Loin du bruit de la ville, mais pas si loin d’une grande métropole. Dans ma tête ce fut assez loin. Assez loin pour décrocher sans trop me fatiguer. Une sortie d’après midi où les soucis n’étaient pas invités. Un moment bien accompagné, une randonnée ensoleillée. J’étais loin d’être perdu, mais dans ma tête, j’étais loin et c’était bien.
Yan.