La
solitude, bonne amie de l’ennuie, s’installe lentement afin que tu ressentes
chaque émotion qu’elle peut t’apporter. Lorsque tu réalises qu’il n’y a rien à
faire pour la contrer, il est déjà trop tard. Seul à te morfondre tu vois
l’énergie te délaisser. Subtilement l’angoisse prend place, le contrôle
s’efface à pas feutrés. Ce soir, tu n’es plus maitre de ta personne, trop de
questions occupent ton esprit. Aucune raison ne peut apporter de solution, tu
es arrivé au bout du tunnel mais il n’y a pas de lumière, pas d’ouverture. Sans
issue le sommeil t’épie mais ne répare rien. Les blessures sont subtiles, les
solutions invisibles puisque la scène se répète sans cesse. Devant cette lumière artificielle je tente de
me sortir de ce creux mais personne ne répond à l’appel que je tends. Tel la
lumière que je regarde vous n’êtes qu’artifices !