samedi 18 décembre 2021

Dans mes bras.

Je sais que je ne suis pas fait pour ça.  Malgré tout, c’est arrivé. Je pense que tu es le seul bébé que j’ai jamais pris dans mes bras. Si fragile, mais je ne t’ai pas cassé. En fait, sans le savoir, tu contrôlais la grosse bête épaisse que j’étais (que je suis). Aujourd’hui, je n’en veux toujours pas de bébé dans mes bras, mais s'il y a une chose que je suis content de dire, c’est que dans mes bras, t’es le seul bébé que j’ai jamais pris.
Yan.



jeudi 18 novembre 2021

Le bout du monde

J'ai voulu me rendre au bout du monde. Les contraintes et les craintes m'ont restreint à rester confiné dans mon monde.  Un matin levant, je réalisai. Aujourd'hui, j'ai visité le bout du monde. Un pas en arrière et me voici. Maintenant, je vois le bout du monde et dans ma tête c'est suffisant car je le vois différemment.
Yan.

jeudi 4 novembre 2021

Vendredi c’est malade !

Pourquoi soudainement je n’ai plus envie. Vendredi c’est là journée où tu te manifestes pour m’aviser que tu ne peux te présenter. Vendredi c’est malade ! C’est la hâte de terminer une longue semaine. Curieusement, la fièvre du samedi soir prend les devants. Ce drôle de symptôme associé à une possible écoeurantite, mène tout droit à une hausse de l’absentéisme. C’est bien connu, les virus sont plus résistants le vendredi. Comme le prix de l’essence un long week-end, le vendredi rend fou, je reste chez nous.
Yan.

                                          

jeudi 21 octobre 2021

“Unequivocal“ (Sans équivoque).

Vivre dans le déni, se cacher la vérité à soi même alors qu’elle est d’une flagrante évidence pour les autres. Tu te ronges les sangs à éviter d’affronter, tu ruines tes pensées dans l’espoir de t’extirper d’un mauvais pas qu’on t’avait dit d’éviter. Situation plaisante, malaise blessant, tu tentes à chaque pas de t’en éloigner. Rien n’y fait, tu dois apprendre à faire face, à respirer et surtout à assumer que tu n’es pas parfait.
Yan.


                                              

mercredi 6 octobre 2021

Déconstruites pensées.


Aux antipodes de l'inspiration, je décidai de libérer des démons qui m'entourent. Rechercher la beauté et accepter la douleur, les obstacles. J’ai mal de voir mon monde avoir mal. Je me sépare de mes larmes et je les traduis en énergie…positive ? Vouloir retrouver la beauté, la simplicité, c’est parfois dangereux et compliqué. Le monde semble s’écrouler pendant que, sur le pilote automatique, j’avance. La vie ne me laisse pas indifférent, je reste humble et me prosterne devant. C’est difficile et déconstruit.
Yan.

jeudi 23 septembre 2021

Maintenant, la barbe !

Tu sais ce qu’il y a de cool à propos de la barbe ? Si tu la rases, elle repousse. Tu sais ce qu’il y a de pas cool à propos de barbe ? Si tu la rases, elle repousse. Je sais décidément pas ce que je veux !?!
Yan.



mardi 7 septembre 2021

Le soleil que tu ne voyais plus.

Elle n’est pas partie, malgré son cœur en douleur et dans sa tête j’imagine ses peurs. Elle n’est pas partie, sa torture la poursuit. Ce moment où tu ne penses qu’à toi mais qu’en même temps, tu t’oublies, tu oublies la vie. Cette vie, qui depuis longtemps t’a laissé tomber, ces plaisirs, qui à tes yeux ce sont effacés. Tu n’es pas partie mais je regarde seul le soleil que tu ne voyais plus. Tu n’es pas partie et je reste avec cette douleur qui brûle mes maux et j’imagine les tiens.
Yan.

                                                            

vendredi 27 août 2021

Un travail d’orfèvres.

C’est un opus français, le black métal dans toute sa splendeur. Un enchaînement de vers bien ficelés, une poésie obscure bien dosée. Les ténèbres brillent de mille feux, un hommage à la folie des hommes et leurs croyances. Ici, mêmes les anges déchus ne sont plus. C’est un travail d’orfèvreries, teintés de mélodies angoissantes et de paroles percutantes. Je suis enivré de ces sons bien mesurés et possédé par l’atmosphère enflammée. “Seth“ a encore une fois atteint sa cible, je suis exorcisé.
Yan.
Bon Délire.

                                       

mardi 10 août 2021

Je ne sais plus dormir.

Le cadran s’est éteint il ne sert plus à rien. Nuits de réflexions, nuit sans le son. Même les yeux fermés, je ne peux arrêter les pensées. Ma tête remplie, fait ombrage au sommeil réparateur. Je suis las d’être présent, je suis fatigué et absent. Les nuits sont longues et pourtant les matins se pointent rapidement. Les paupières lourdes ne suffisent plus, les limbes m’ignorent je n’en peux plus. L’apprentissage m’a oublié, je ne sais plus dormir.
Yan.

                                              

vendredi 23 juillet 2021

Si je pouvais juste te dire.

Si je pouvais juste te dire merci. Si je pouvais juste être présent. Prendre le temps de te regarder et te dire que t’es important. Si je pouvais être là pour te serrer dans mes bras. Si je pouvais retirer la douleur qui te ronge silencieusement. J’aurais voulu te garder et m’assurer qu’il ne t’arrive rien. Reste à coucher, prends pas tes clés, fait pas de connerie. La maladie, je veux la guérir, ne pars pas. 2021 je te déteste, tu prends sans avertir. Si je pouvais juste te dire je t’aime. Mais ces mots là, mes ami(e)s, on dirait qu’on ne les dit pas. Sauf qu'aujourd’hui, je n’attendrai pas qu’une autre tuile nous renverse et je vous le dis… Je vous aime.
Yan.


vendredi 16 juillet 2021

101686 contre un loup affamé.

Je fais partie des 101686 moutons qui ont reçu le vaccin une journée pas si lointaine. Ouin, ça va prendre une grande bergerie pour tout ce troupeau. Il ne faut surtout pas oublier, nous aurons aussi besoin d’un grand champ pour tous ces moutons noirs qui refusent cette protection. Soyez prudents mes amis, le loup pourrait vous attraper, ne sous-estimez pas le danger.
Yan.

                                          

mercredi 7 juillet 2021

La patience.

J’ai la patience courte et la tolérance éteinte. La compréhension règne dans une autre dimension et mes perceptions sont altérées par l’atmosphère pestilente. Propulsé par l’impulsivité, les réactions difficiles à contrôler, explosent parfois en torrent. Je suis impatient, à l'image d'un volcan dormant prêt à exploser, mais je reste prudent.
Yan.



dimanche 20 juin 2021

Je n'ai pas fait la guerre.

Je n’ai pas vécu le choléra. J’aurais voulu connaître les belles années du "peace and love", mais non. Le Vietnam, l’arrivée de la tv, les premiers vols, la première voiture, je n’ai pas traverser ces moments. Par contre, depuis plus d’un an je vis la guerre dans les tranchées de la santé. Je vis l’isolement, les interdictions, la distanciation. De mes amis, je m’ennuie et des câlins, j’ai faim. Le déconfinement est à nos portes et je le crains. Oui, j’ai peur de l’abus, du retour au n’importe quoi, aux inconnus qui entreront encore dans ma bulle. Je n’ai pas connu la course vers la lune, découvert que la terre est ronde, mais cette pandémie c’est notre moment d’histoire dont j’aurais bien pu me passer.
Yan.

                                                 

vendredi 4 juin 2021

Être fort.

Être fort, ce n'est pas juste traverser les épreuves sans broncher. Être fort, c’est accepter ses faiblesses et reconnaître que ça ne peut pas toujours bien aller. C’est parfois mettre son mal de côté et écouter les autres. C’est augmenter sa tolérance et reconnaître sa souffrance. Être fort, c’est savoir que l’on ne sait pas tout et concéder que l’on ignore beaucoup. Être fort, c’est plus qu’un état, c’est un travail qui ne s’arrête jamais.
Yan.



lundi 17 mai 2021

La vaccination, une puce, des réactions.

Soudainement, un contrôle de l’état? Sauver la vie, à quel prix? Une version technologique de l’anéantissement des libertés. La puce qui améliore la réception. Un bluetooth qui contrôle aussi ceux à proximité. Un poison qui définit la fin de vie. Une protection, cet anti virus que vous téléchargez sans trop poser de questions. Ce cellulaire que vous changez au gré des contrats. Cessez de crier à la liberté, vous y avez déjà renoncé… Arrêtez de crier au totalitarisme vous y avez déjà adhéré. Maintenant, au nom de la science, relevez vos manches et acceptez cet élixir. Il ne protège pas contre l’imbécilité mais, peut-être, vous sauvera-t-il vous ou un proche.
Yan.



lundi 10 mai 2021

La six centième

C’est un  choix difficile, un choix parmi mille. La six centième publication Instagram. Elle doit me représenter, un peu. Ma vision de la lumière que j’aime exploiter. C’est le renouveau, la vie qui commence, qui recommence. Je vois la persévérance, le désir de voir le jour, l’espoir. Malgré toute la volonté, elle reste fragile et éphémère. Comme elle, je reste bien ancré, les deux pieds sur terre et affronte la réalité d’un quotidien vite passé.
Yan.



vendredi 30 avril 2021

Qu'est-ce qu'on mange ?

C’est l’éternelle question, avez vous des propositions. Faut encore laver les chaudrons, un repas froid est ce que ça te dit? Le lave vaisselle est rempli… Encore. Je le vide ou je remplis le comptoir ? C’est le déficit de la vaisselle propre. Qu’est ce qu’on mange, c’est plus qu’une question, c’est une grande réflexion. J’ai pas le temps, j’ai pas le goût, j’ai pas tous les ingrédients. Je suis fatigué, ai-je vraiment faim ? Oui je me meurt, prend le téléphone, ce soir, on se commande. Bon appétit !
Yan.


mercredi 31 mars 2021

Le coup de soleil.

Un après midi en bonne compagnie, je ne me suis pas méfié. À travers les échanges, les sujets changent, j’en oublie le temps. Ces journées de printemps, me rappellent durement que, malgré le vent, le soleil se ressent. Ma peau écarlate est maintenant tiraillée et doit rester hydratée. Je me souviendrai tout l’été de cet après-midi ensoleillé et à l’avenir, je me protégerai.
Yan.

                                                 

dimanche 14 mars 2021

Le silence (2e partie).

C’est parfois cette page blanche qui rend les choses inconfortables. C’est ce froid que je subis lorsque je te vois. C’est souvent le rejet et la douleur de ne pas entendre. Le silence, c’est l’incompréhension, la stupéfaction. Tous les silences ne sont pas éloquents, mais pour moi, ils sont tous malaisants. Mes silences vous gardent de mes pensées obscures. Le silence me garde de vos questions que je n’ai pas envie d’affronter. Le silence se tait et moi aussi.
Yan.
Bon Délire.


                                     

dimanche 24 janvier 2021

Le mensonge.

Ce n’est pas un mensonge, c’est un oubli. Ce n’est pas la vérité, je n’ai pas tout dit. C’est un mal qui dévore l’intérieur. Ce n’est pas un mensonge, c’est un secret que je garde avec moi. Ce message que je ne peux partager, que je me dois de garder. Ce n’est pas un secret, c’est une arme qui peut faire mal si elle est révélée. Ce n’est pas une arme, c’est une armure qui te protège. Ce n’est pas une armure, c’est une forteresse qui doit garder ce trésor maléfique. Mais parfois, c’est une forteresse affaiblie, une armure inutile, une arme blessante, un secret en fuite, un oubli avoué et enfin, une vérité.
Yan.

                                                

mercredi 13 janvier 2021

La note.

Il y a de ces fois ou j’écoute un nouvelle album et que je n’accroche pas au premier moment. Après trois écoutes, je le délaisse et j’attends... un certains temps. Après quelques mois c’est le dernier Despised Icon qui refait surface. C’est une tonne de briques. Au delà des notes, il y a les sons, les arrangements, les explorations mélodieuses. En redécouvrant cet opus bien pensé, j’ai curieusement vibré sur un son, une note. Ce son qui vibre encore dans mon fort intérieur et qui pourtant n’a vibré qu’un bref instant 
(Vous pouvez entendre ce son qui m'a fait vibrer dans ce vidéo entre 1:40 et 1:55. Veuillez prendre note que ça prend de bons écouteurs pour l'entendre).

Bon Délire.
Yan.
                              

                                                   

mardi 5 janvier 2021

Le mal qui brise.

Je brise les morceaux un par un jusqu’au dernier. Le cœur déchiré en lambeaux, marqué de cicatrices, bat la chamade. Ruiner ce qui pouvait être beau. C’est pas toi, c’est moi, c’est pas moi, c’est l’autre. Ronger par une souffrance intangible, crier à la solitude mais pleurer ton absence. Rager l’incertitude, laisser passer, se sauver. On dit qu’une image vaut mille mots, que le silence est éloquent, mais je dis que l’angoisse est ignorée, incomprise, que la vie est oubliée et soumise. Veuillez excuser tous ces maux, mais exprimer la souffrance représente une certaine délivrance.
Yan.

Malgré le mal, le monde ne cesse de tourner.