Dernier weekend de vacances qui se profilait à
l’horizon. Les plans promettaient et j’étais prêt à faire face à la musique.
Samedi matin, je me réveille, je me prépare sachant trop bien au fond de
moi quelque chose de vilain se trame. Qu’à cela ne tienne, c’est l’heure, je
me dirige vers le festival de la poutine à Montréal. Arrivant sur le site, ce
n’est pas encore ouvert, ils ont du retard, mon corps me parle, j’ai chaud. Dès
l’ouverture, je survole les kiosques à la recherche du menu qui m’inspirera. Les sueurs me gagnent, la tête me cogne, le cœur me fait des
signes, mais je l’ignore. Au diable, je commande la poutine. Les frites, le fromage,
le bacon et une sauce à l’érable qui auraient du me délecter, ne parviennent à me
faire oublier l’étrange sensation. J’ai mal, le cerveau veux sortir de mon
crane et chaque bouchée, à l’image de ma tête, veut sortir de mon corps. Je
n’éprouve aucun plaisir et je réalise que mon weekend tant préparé se consume
dans l’inconfort. Finalement, dimanche au matin, toutes les parties de mon
corps souffrent de la grippe qui m’envahie. Les mouvements sont difficiles et
les déplacements quasi inexistants. Je terminai ces vacances avec un souvenir
“plus que moins plaisant“ et le lundi je fus absent au travail.
Yan.