Qui n’a pas entendu ces mots. Impossible de se plaindre, il y a toujours quelqu’un pour te dire: « y en a des pires ». Souvent, ces gens ont raison. Mais laissez moi vous exprimer ma grogne. Lorsque je me « pette » le petit orteil sur un coin de divan, peut-être que y’en a des pires, mais ça fait pas moins mal. Quand on se compare on se console, mais moi, pour l’instant, j’ai le cœur qui bat dans mon petit orteil. J’ai le souffle court, j’ai envie de crier mais rien ne sort à part les larmes qui, elles, coulent sans gêne. Mais oui, y en a des pires.
Yan.