Le froid des étoiles.

Un petit soir de semaine, c’est la période des Géminides, une pluie d’étoiles filantes. Il fait froid, on s’est habillé chaudement, on est prêt. Certains pourraient dire que l’on n’a pas choisi le meilleur endroit, mais parfois, le meilleur endroit, est celui où je suis. Nous adoptons par contre la meilleure position pour observer les étoiles défiler... Coucher sur le dos. Ce n’est pas la plus confortable, le sol est glacé et raboteux, qu’à cela ne tienne nous bravons l’inconfort et sommes rapidement récompensés. La caméra, moins chanceuse, ne les a pas capturées.
Yan.

Encore plus de musique.

Une passion, qui va plus loin que les sons. C’est un exutoire, mon échappatoire. Une émotion, une libération, nul besoin de la vérité, faut simplement écouter. C’est fort, c’est doux, c’est métal c’est apaisant. C’est classique, c'est mélodieux, c'est évident, c’est criant. La musique est universelle et ne laisse personne indiffèrent. Moi je vibre dans l’écho des notes et je savoure le moment, enfin.
Yan.

                                  

Montée de lait automobile...

Céder ou pas céder, ils sont possédés. Le feu de signalisation n’est pas une option, c’est une loi, une obligation, ça me brulait de vous le dire. La voie de gauche, c’est pour dépasser, une ligne pleine, ne change pas de voie tu n'as pas le droit. La fameuse lumière rouge… Sur ton véhicule elle nous signifie que tu arrêtes, sur les feux de circulation c’est la même chose… ARRÊTE ! Le traffic, quand bien même tu me colles au cul, je n’irai pas plus vite je suis pris comme toi dans ce bouchon. Lorsque tu essais discrètement de te regarder les cuisses en conduisant, penses-tu sincèrement qu’on ne le sait pas que tu consultes ton cellulaire. Ils sont possédés et refusent de céder.

Yan.

Un huard à la mer.

Il est tranquille, il est majestueux, mais ici le huard ne semble pas le roi. Il plonge à la recherche de ses proies, comme les autres, il doit se nourrir. C'est un territoire grandiose et il en fait les frais; il paie des redevances. Dans ce coin de pays, la Gaspésie, le goéland prend sa place. Allègrement il vole et s’envole au détriment de sa majesté qui doit replonger.
Yan.

Écrire en silence.

Écrire, être seul à relire. Investir les mots,  saisissez-vous mes maux? Trop de pensées exprimées qui s’éteignent dans un site en silence. Et pourtant, je continue. Je m'évertue, parce que dans le fond, c’est à moi que j’écris et je suis juste bien content de vous partager ces Délires parfois un peu fous et de ne pas laisser ces pages blanches.
Yan.

Si petit, comment je t’ai trouvé!

Si petit, quelle chance j’ai eu de te croiser. Dans une difficile randonnée où j’étais concentré plus sur mes pas que sur les merveilleux paysages. À travers les roches et les racines, à lutter contre le dénivelé, j’ai quand même eu la chance de t’apercevoir. Et oui, à quelques reprises j’ai quand même pris le temps d’observer et d’apprécier. Mais c’est drôle de penser qu’à travers les paysages grandioses que les Laurentides nous offrent, j’ai porté mon attention vers un champignon de moins de 1 cm de haut.

Yan.

Pour qui je pleure quand tu meurs.

Depuis la nuit des temps, la vie passe et s’éteint. Suit ces moments de célébrations, de deuils, de pleurs. Mais au fait, toi, pour qui tu pleures quand je meurs? Je demande parce que plus la vie avance et plus j’ai l’impression de pleurer pour moi, pour mon tour qui viendra.

Yan.

“Terrasite“ le dernier album de “Cattle Décapitation“, une critique de fin du monde.

Une première écoute de ce nouvel album terminée et j’ai encore la chair de poule. Dès les premières notes, l’ambiance est déjà installée. Ne cherchez pas la gaieté, ils expriment la réalité de notre monde abîmé. Les mélodies résonnent et éveillent mon attention. Les chants, parfois déstabilisants, font vibrer les cordes fragiles de mes émotions. Ici on est loin du ver d’oreille, mais chaque note est réfléchie et chaque son me remplit de ce bonheur qu’une bonne chanson procure. Allez, je retourne me plonger dans cette musique, dans ces sons frénétiques.
Yan.

                                                              

La danse de la décadence.

C’est un repas? 3 services, 14 plats, une difficile gestion de l’appétit. C’est léger mais pesant... Très pesant. C’est gras c’est sucré, c’est savoureux. C’est l’excès qui rencontre l’extase. Une crise cardiaque en devenir, mais non l’exercice est à venir. La cabane à sucre du pied de cochon a encore une fois fait vibrer mes papilles gustatives. Merci à cette décadente expérience culinaire, je vous laisse je dois digérer et peut être m’endormir et rêver… à la prochaine fois.

Yan.

Pourquoi payer pour des notes!

Pourquoi je paie pour de la musique? En fait, pourquoi je paie pour avoir le « disque »? C’est simple… Parce que c’est tellement plus chaleureux (c’est une opinion). En vrai, c’est parce que j’aime ce rituel de devoir prendre le temps. Choisir d’écouter toutes les pièces d'un l’album. Je privilégie la qualité plus que la quantité (bon je pense que pour la quantité mon père me dirait que j’en ai pas mal… trop? Hi hi). Oui j’aime découvrir, mais j’aime chercher sans que tout arrive facilement. Je paie pour que l’artiste puisse continuer de créer et de me nourrir de ces sons si bons.
Yan.

La table.

Elle se retrouve dans pratiquement toutes les chaumières. Ce ramasse n’importe quoi, qui dans mon cas, ne sert qu’à ça. Ce fourre-tout, qui a l’image du bordel dans ma tête, ne semble jamais se vider. C’est aussi cet élément rassembleur où trop d’histoires se racontent. Ces moments chaleureux à partager le repas, entouré de ceux qu’on aime. Cet élément central que l’on oublie, mais qui fait partie de nos vies, de nos souvenirs, de nos projets, de nos rêves.
Yan.

Priorité mémorielle.

Il y a des moments où j’aimerais que mes amis se rappellent et que les angoisses m’oublient. Que le temps souffre d’amnésie et qu’il se fige en cet instant. Savoir profiter de chaque moment est un art que l’homme semble avoir effacé au profit de performances insipides. Priorité mémorielle aux moments qui, bien qu’éphémères, restent gravés. Réalité sensorielle, suis je dans le bon chemin, je ne sens plus rien.
Yan.

Vivre le moment. Merci à PrimeTime Pour la photo.
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Craindre sa passion.

Je voulais faire une critique du show D'Oktoplut après, pour moi, deux longues années de disette à ne voir aucun show. Finalement, c’est ma passion pour la photo qui dirige mes pensées, mon délire. Le show est déjà commencé et ma caméra n’est toujours pas sortie… je crains la foule. Prendre mon outil au milieu d’une salle qui ne me remarque pourtant pas, je suis gêné. Le syndrome de l’imposteur, je suis rouillé, j’ai les idées flous. Tout le monde, son cellulaire en main ne se gêne évidemment pas. Qu’est ce qui me fige d’essayer de faire de beaux clichés? Faire une critique de spectacle aurait été tellement plus simple que d’avouer ma crainte. Je ne suis pas qu’un gars qui prend des photos, JE suis photographe, mais j’ai encore de nombreux défis à relever. En passant le show d'Oktoplut était vraiment très bon.

Yan.

La question existentielle.

Elle se manifeste au quotidien et je dois chaque fois y répondre. C’est une condamnation qui recommence. C’est l’histoire qui se répète. C’est un choix, bien que différent, reste le même et revient. Elle se pose dans tous les ménages et obtient presqu’à chaque fois une réponse différente. Et ce soir encore je me la pose… qu’est ce qu’on mange?
Yan.

                                       

Sombre, mais coloré.

C’est la façon dont je me perçois. Je parais sombre, parfois un peu mêlé, mais je suis haut en couleurs et relativement ordonné. Malgré tout, je reste discret. Il me suffit d’un peu de chaleur et je vous révèlerai mes couleurs… si j’en ai envie bien évidemment.

Yan.