Au bout du chemin, éreinté, les idées pâles, vais-je y arriver ? Les traces s’effacent, je me perds dans mes pensées, j’oublie pourquoi… J’ignore où j’en suis, les saisons me dépassent, c’est ici que le chemin s’éteint. Malgré tout j’avance, le regard vide, les joues creuses, je fige devant la puissance de la vie, j’ignore où j’en suis. Dans ces couleurs effacées, se mélangent mes idées, c’est un peu compliqué.
Yan.