Depuis 2012 vous me lisez. Mais j'ai pu le goût d'écrire. J'ai pu le goût de me forcer à trouver un sujet qui vous fera rire, ou réfléchir. Je suis fatigué de chercher un moyen de vous attirer ou encore de vous faire réagir. Aujourd'hui, j'ai pu le goût, c'est tout. L'effort de maintenir votre intérêt, de ne pas me faire oublier, de m'intégrer dans votre rythme, j'ai pu le goût. L'envie de m'investir s'éteint lentement malgré la passion des mots qui, elle, traverse le temps. Tout n'est pas terminé... je crois ! Mais pour l'instant, j'ai pu le goût.
Yan.