
Silence éloquent, je me tiens devant toi sans résistance et j’accepte.
Silence effrayant, tu me terrasses et gardes mes yeux grands ouverts face à ce
vide insolite. Comment l’abstraction de ton existence peut-elle entretenir
cette torpeur. Dans une société ou tu deviens plus qu’absent, la puissance de
ton règne en impressionne encore plusieurs. Parfois apprécié, souvent convoité,
tu te laisses désirer et sais nous angoisser dans les moments les plus inopportuns.
Aujourd’hui l’envie de te rompre grandie, par mes musiques les plus
déconcertantes je te détruis. Finalement tu reviens et me fais réaliser que
contre ta fureur jamais je ne gagnerai. Mes amis, à l’image du silence vous
brillez par votre absence et je m’entête à continuer d’écrire ces proses qui me
reflètent et me reposent.
Yan.Bon Délire.